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OMGD Afrique du Sud Dégustation de vin

Bailliage de Cape Town, Afrique du Sud
Knysna, 4 décembre 2016

Dégustation annuelle proposée par l'Échanson Honoraire
« L'intention de départ était de n'en déguster que 12, mais nous avons fini avec un total de 27 ! »

Cette année encore, l’Échanson Honoraire George Parkes a ouvert les portes de sa cave, dans sa résidence de Knysna, à un groupe d’amateurs de vin invités par le Bailliage du Cap. Le thème abordé cette année était les « assemblages de blancs ».

George a coordonné la sélection de vins avec Peter Bishop, alias « PeeBee », tandis qu’Ilse van Staden s’est chargée du dressage des assiettes et du service, le Bailli Délégué Honoraire François Ferreira et le Vice-Conseiller Culinaire Denise Lindley ayant assuré l’approvisionnement des mets.

Les vins n’ont pas été dégustés à l’aveugle mais ont été servis « à pleine vue » en séries de trois ou quatre. L’intention de départ était de n’en déguster que 12, mais nous avons fini avec un total de 27 !

Il convient de noter que dans le Nouveau Monde, l’assemblage de vins blancs, ou du moins  son processus qui s’effectue sans lien géographique commun, est vraisemblablement propre à l’Afrique du Sud, et aussi unique que le Pinotage.

L’assemblage classique est Sémillon/Sauvignon, tel que dans la région de Bordeaux. La dégustation a démontré qu’il existe néanmoins des assemblages qui suivent l’approche des « coloriages par numéro ». Un peu de ceci, un peu de cela, et attendons de voir le résultat ! C’est comme si l’intention et l’état d’esprit du négociant étaient « plus il y en a, mieux c’est, et, par conséquent, le prix peut être plus élevé ». Pourtant, nous avons dégusté des assemblages très francs et plus que respectables.

Après cette expérience de dégustation, voici nos conclusions :

- le style d’assemblage classique Sémillon-Sauvignon Blanc de type Bordeaux a véritablement sa place parmi les grands vins ;

- les (autres) assemblages de cépages blancs multiples ont également une place ;

- plusieurs nouveaux assemblages de cépages multiples semblent avoir des composantes qui ont peine à se marier ; nous nous sommes posé la question de savoir si la maturation en bouteille pouvait remédier à ce fait ;

- il semble exister une tendance poussant à croire que plus le nombre de composantes est élevé, plus la demande sera élevée, voire la qualité et, par conséquent, le prix ;

- le mouvement autour de l’assemblage de cépages multiples pourrait s’avérer une bénédiction car il génère des ventes, créant de la diversité et des emplois.

Article préparé à partir d’un compte-rendu exhaustif sous forme de « notes de dégustation »
rédigé par  Peter Bishop (« PeeBee »), Vice-Chargé de Presse du Cap

N.B. : Pour les personnes intéressées, les notes et les commentaires sont disponibles dans leur intégralité (en anglais seulement) en cliquant ici

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