Une allergie me fait apprécier ce que je mange
Daryl Pope, Maître Rôtisseur, est Chef-cuisinier et propriétaire d’Artisan Bistro, un bistro français haut de gamme situé à Broadmead, dans la ville de Victoria en Colombie britannique. Le Chef Pope s’est pris de passion pour la cuisine à l’adolescence et il est diplômé du Camosun College, où il a obtenu son Sceau rouge.
Temps forts de sa carrière
- Vainqueur du Grand Marnier Dessert Challenge
- Apprenti à l’exclusif Aerie Resort auprès du Chef-cuisinier Christophe Letard
- Troisième place du Concours du Chef de l’année en 2011
- Old English Inn Resort auprès du Chef-cuisinier Richard Luttman
- Chef chez SYSCO, Victoria
- Services de conseil pour des restaurants de l’île de Vancouver
- Contrat avec la Marine royale canadienne pour dix navires de classe Orca
- Chef du restaurant du Westin Hotel, Edmonton
- Chef du restaurant quatre étoiles de l’hôtel Grand Pacific
Le Chef Pope avait pour ambition de posséder et de gérer son propre établissement. Très renommé, Artisan Bistro propose une cuisine raffinée, une carte des vins accompagnant les plats et diverses options de menu. Le Chef Pope a préparé plusieurs dîners de la Chaîne en Colombie britannique et dans l’Alberta.
D’où vient votre passion pour la gastronomie ?
Le fait que j’étais allergique au blé et aux produits laitiers dans mon enfance me fait apprécier ce que je mange. Tout a changé à l’âge de 15 ans quand j’ai commencé à découvrir toutes les choses que je n’avais jamais goûtées jusque-là. J’ai voulu savoir comment bien cuisiner.
Vous avez manifestement inspiré de nombreux professionnels dans le secteur de la restauration ; quelle (ou qui) est la source de votre inspiration ?
Essayer et créer de nouveaux plats m’inspire ; il y a tellement de cuisines différentes et de combinaisons possibles ! Je les aime toutes !
Quels ont été les plus grands développements dont vous avez été témoin au cours de votre carrière de restaurateur ?
Le défi du recrutement du personnel : personne ne veut vraiment travailler pour un petit salaire, et de longues heures dans un milieu stressant. J’espère que les choses pourront changer pour rendre ce métier à nouveau attrayant.
Quels sont d’après vous les tendances et les défis les plus importants auxquels le secteur fait face aujourd’hui ?
Le public commence à manger sainement, et souhaite trouver des options plus saines sur le menu.
Selon vous, que doivent faire les professionnels du secteur pour faire évoluer la gastronomie et l’hôtellerie vers de nouveaux sommets ?
« Ne faites pas toujours le même plat ». Pourquoi préparer les mêmes plats, encore et toujours, quand une variante ou un changement d’ingrédients peut les rendre uniques ? C’est comme l’art : qui irait voir le même tableau si on le trouvait dans tous les musées ?
Quel conseil donneriez-vous aux jeunes restaurateurs en herbe ?
Utilisez des ingrédients de qualité dans votre cuisine. Cela se sent. Achetez des produits régionaux, soutenez nos agriculteurs. Prendre des raccourcis, acheter des produits bon marché, ça ne vaut pas la peine. Dans ce métier, la qualité commence par les ingrédients.
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