Bienvenue au dîner le plus fou de la ville !

« Si vous avez l’habitude de compter les calories ou que, pour vous, la nourriture n’est qu’un moyen de subsistance, je vous conseille de cesser votre lecture immédiatement. »

« Pour moi, la nourriture est l’essence de la vie. Elle est stimulante, énergique et audacieuse », affirmait Salvador Dalí qui, il y a 50 ans, a écrit et illustré avec sa femme un livre de recettes. Il s’agissait d’une sélection de plats servis lors de repas extravagants auxquels étaient conviés les amis de Dalí et sa troisième épouse, Gala.

Le but d’un repas est de célébrer la passion du goût. Le Chef Rôtisseur Nadav Malin s’est inspiré du livre de recettes de Gala et de Dalí pour préparer un dîner surréaliste, dans le respect des normes les plus élevées.

Dans le spacieux « Olive Hall » de l’hôtel Logos à Yad HaShmona et sous la direction de Louisa Catering, deux tables de chevaliers avaient été dressées dans un style baroque splendide : de grands chandeliers dorés garnis d’une multitude de bougies allumées, des verres à vin et couverts étincelants, ainsi que des serviettes de table en dentelle verte.

Des images projetées des œuvres de Dali défilaient en arrière-plan. De la musique baroque emplissait le hall sous la forme d’un piano accompagné par un contre-ténor à la voix limpide.

Les boiseries, les nappes et serviettes, les tenues d’apparat, les rubans de la Chaîne et le logo de notre Confrérie décliné en violet, rouge, bleu et vert ont créé une véritable atmosphère de noblesse. Les membres ont été ravis de goûter les délices concoctés dans les cuisines des restaurants parisiens et se sont réjouis de l’esprit catalan, qui reflétait la passion de Dalí pour les plaisirs de la vie.

Le dîner a commencé par un apéritif du domaine Agur en Judée. Ce vin rosé regorgeait d’arômes israéliens, en particulier ceux de la végétation locale, comme le térébinthe et les plantes aromatiques. Les plats ont également été associés aux vins Agur.

Le style de Dali était théâtral, excentrique et proche de la folie. C’est cette atmosphère qui a été reproduite lors du dîner. Comme il sied à une soirée en l’honneur de Dalí, la talentueuse équipe de serveurs avait adopté la moustache en croc qui était devenue sa signature. Les serveurs/clowns ont ri, chanté et amusé les convives, tout en servant les plats et le vin et en refaisant le monde.

Tami Lancut Leibovitz
Bailli Délégué
Membre du Conseil Magistral