menu

Fleurs comestibles

L'éventail de possibilités en termes de saveurs est surprenant

En vogue dans la gastronomie internationale

Quel est le dernier accessoire en vogue dans la gastronomie internationale ? Quel est le prochain aliment qui fera la une des rubriques culinaires ?

Cette découverte peut nous sembler nouvelle, mais son origine remonte à plusieurs siècles. C’est quelque chose de facilement accessible, délicieux, frais et que l’on trouve partout. Beaucoup de recettes sont disponibles démontrant que cet ingrédient est bien plus qu’un simple « joli visage », ajoutant des couleurs inhabituelles et des saveurs qui raviront les yeux autant que les papilles. L’art et le talent consistent à choisir la bonne saveur pour un plat. N’étant plus reléguées à la simple décoration des tables, les fleurs comestibles, au nombre de quarante-deux, ont fait leur entrée en scène comme garniture incontournable de tout plat, voire de toute boisson.

La première référence à l’usage de fleurs dans l’alimentation remonte à 140 av. J.-C., beaucoup de civilisations les incorporant dans leurs plats traditionnels. Vous avez peut-être déjà dégusté des fleurs de courge farcies en Italie ou des petals de rose en Inde. Les bourgeons d’hémérocalle sont utilisés dans les plats orientaux et les Romains employaient des mauves, des roses et des violettes.

L’un des ingrédients secrets de la Chartreuse, liqueur verte classique créée en France au XVIIe siècle, serait les pétales d’oeillets. Saviez-vous que les fleurs de certaines variétés de haricots ont une saveur douce proche de celle de ce légume ? Que la bourrache rappelled le concombre ? Que les pensées miniatures ont un goût de thé des bois ? Que les violettes, les roses et la lavande ajoutent une saveur sucrée aux salades et desserts ? Et que les fleurs jaunes du souci offrent une alternative économique au safran, bien qu’étant moins parfumées ?

Deux livres de cuisine leur sont consacrés : « Edible Flowers », qui abonde en recettes et suggestions pour préparer et déguster les fleurs, inspirées par les trésors contenus dans le jardin de l’auteur, et « The Forgotten Art of Flower Cookery », publié pour la première fois en 1973, une mine de conseils et d’astuces pour cueillir, préparer et utiliser un grand nombre de fleurs.

L’éventail de possibilités en termes de saveurs est surprenant : épicé, herbacé, floral et parfumé. Les pétales comestibles apparaissent dans les salads et les thés, comme garniture pour desserts et dans les boissons estivales. La créativité que les fleurs inspirent est simplement magique. Pensez à rouler celles aux arômes épicés, telles que la ciboulette, dans les pâtes fraîches faites maison. Les crèmes glacées peuvent aussi inviter à des ajouts floraux. Les bourgeons de capucine au vinaigre peuvent remplacer les câpres, et leur arôme poivré est proche de celui du cresson.

Le sureau peut être transformé en délicieux sirop, parfait complément de l’eau pétillante, tout comme l’humble pissenlit, l’une des herbes amères mentionnée dans la Bible. Apportez une touche nouvelle à un plat de poulet en y ajoutant des fleurs de lavande. Les fleurs du romarin sont aussi délicieuses que ses brins, bien que légèrement plus sucrées. Le sureau permet de produire un délicieux « vin mousseux », de même que les fleurs d’aubépine. Les gâteaux au sureau accompagnés de glace à la violette constituent une douceur inhabituelle. Les pâquerettes permettent de préparer des soupes délectables et la variété de pâquerette des champs peut être mise en purée et s’accompagner de pommes de terre nouvelles. Le jaune souci est très polyvalent : on peut manger ses pétales ou ses feuilles, crues ou blanchies, fraîches ou sèches, sucrées ou salées, en suivant des méthodes appropriées de préparation.

Il vous faut un assaisonnement floral léger ? Ne cherchez pas plus loin que des pétales de rose au vinaigre ! Vous pouvez également utiliser les pétales de rose pour la garniture d’un sandwich ; dans un cocktail Rosehattan ; pour ajouter de la finesse à une salade de homard ; pour faire de la confiture, des pétales cristallisés ou ajouter à un glaçage pour un gâteau spécial. « Que la Reine des fleurs règne aussi dans la cuisine » (Anonyme).
 
Conseils pour une utilisation en toute sécurité de cet ingredient

Les fleurs ne sont pas toutes bonnes à consommer et avant de commencer, effectuez des recherches sur les fleurs et plantes comestibles :

• Utilisez des fleurs que vous avez cultivées vous-mêmes et/ou don’t vous avez l’assurance qu’elles sont comestibles.

• N’utilisez pas de fleurs provenant d’un fleuriste ou d’une pépinière car elles auront peut-être été traitées avec des pesticides ou autres produits chimiques.

• N’utilisez pas de fleurs cueillies sur le bord de la route ou dans les parcs publics, car les premières auront pu être polluées par les émissions de gaz d’échappement et les deux auront pu être traitées avec des pesticides ou herbicides.

• N’utilisez que les pétales. Enlevez le pistil et les étamines avant toute utilisation.

• Les personnes allergiques doivent être particulièrement prudentes, ne goûtant qu’à de petites quantités en cas d’effets secondaires.

• Les fleurs pourront rester fraîches pendant une période allant jusqu’à 10 jours en les plaçant sur un papier absorbant humide à l’intérieur d’un récipient étanche conservé au réfrigérateur.

• Les fleurs fanées peuvent être rafraîchies dans de l’eau glacée.

17 avril 2024

Une extravagance de teintes méditerranéennes

17 avril 2024

À la découverte d'une région enchanteresse

3 avril 2024

Découvrez toute la douceur subtile du pepino

Rechercher