L’année 2020 a commencé en beauté avec le meilleur de la gastronomie thaïlandaise. Le restaurant thaïlandais Ruen Urai, situé au sein du complexe du Rose Hotel dans une ancienne maison traditionnelle en teck, évoque un sentiment de tranquillité malgré sa proximité avec l’avenue très fréquentée de Surawong.

Nous nous sommes réunis sur la terrasse extérieure où nous avons dégusté un vin pétillant thaïlandais sélectionné par l’Échanson Sariya Kampanathsanyakorn pour accompagner des hors-d’œuvre traditionnels : « sangwah ghratong tong » (coupelles dorées croustillantes garnies de salade de crevettes aux herbes) et « mieng bussabong » (pétales de lotus farcis au saumon avec sauce aigre-douce).

Pendant le dîner, plusieurs « plats » ont été servis dans un style familial. Beaucoup d’entre eux sont rares dans les restaurants thaïlandais aujourd’hui car ils nécessitent une longue préparation. Par exemple, nous avons dégusté du « lhu dtiang », plat inventé à l’époque de Rama II, comprenant crevettes émincées, porc et cacahouètes délicatement enveloppés de dentelle d’œuf.

Ruen Urai a également proposé des créations contemporaines, telles que du « tuna pan samunphrai » (rouleaux de thon cru farcis aux herbes), ainsi qu’une version unique du traditionnel « goong cha nam pla » (crevettes crues marinées dans une sauce de poisson aux herbes).

Ont suivi une soupe aigre-piquante et quatre plats principaux, tous assaisonnés à la perfection :
- curry rouge de chair de crabe rôtie
- tilapia rouge frit
- côtelettes d’agneau grillées
- queues d’écrevisse poêlées.

En dessert, nous avons savouré des boulettes de riz accompagnées de lait de coco et mangue fraîche.

Tout au long de la soirée, le propriétaire Tom Vityakul a enchanté les convives avec des histoires sur les origines de chacun des plats. Un dîner grandiose de bout en bout.

Chawadee Nualkhair
Chargée de Presse