C’est à la Maison Louvard, dans le 9e arrondissement de Paris, que les membres du Bailliage Provincial d’Île-de-France se sont réunis autour de la galette qui a obtenu le prix de la meilleure galette des rois d’Île-de-France en 2012 et la 4e place en 2022.

Édouard de Soultrait y officiait pour la première fois au titre de Chargé de Missions Provincial du Bailliage d’Île de France.

Origines de la galette des rois

L’Épiphanie est une fête catholique marquant la nuit où les Rois mages, venus d’Orient guidés par une étoile, auraient apporté des présents jusque dans la crèche de Bethléem où se trouvait l’enfant Jésus. Fixée le 6 janvier cette date est l’occasion d’échanger des cadeaux pour rappeler ceux de Gaspard, Melchior et Balthazar.

Cependant, l’origine de la galette n’aurait rien de religieux et remonterait sans doute aux Romains qui fêtaient les « Saturnales » après la mi-décembre. C’était une période de trêve où la puissance des maîtres sur leurs esclaves était suspendue. On s’offrait alors des présents et on partageait ensemble les arts de la table.

En France, c’est autour du XIIIe/XIVe siècles qu’apparaissent les premières traces de la galette des rois. Le gâteau est partagé en autant de parts que de personnes présentes plus une : la part du pauvre. La tradition de la fève remonte à la même époque.

La galette des rois prend des formes et des parfums variés selon les régions et les traditions locales. Mais de toutes les histoires, il y en a une qui lui a donné son nom de galette des rois. En effet, également au XIVe siècle, s’est développée la coutume du « roi boit ». Celui qui tirait la fève se devait d’offrir une tournée à l’assemblée. On dit que les plus avares avalaient la fève pour ne pas avoir à payer à boire. C’est ainsi que serait née la fève en porcelaine, moins évidente à avaler.

Geneviève Groslière
Chancelier Provincial, Bailliage Provincial de Nouvelle-Aquitaine